Citations correspondant à « abhorré » : 32 citations trouvées dans le Littré
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Le nom de Polyphonte est partout abhorré VOLTAIRE Mér. v, 8 abhorré, ée
Sauvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre MOLIÈRE Tart. IV, 3 abhorrer
J'abhorre tout de lui, jusqu'à son amitié TRISTAN Mariane, II, 2 jusque
J'abhorre l'ordonnance et redoute la peine ROTROU Antig. III, 5 ordonnance
On applaudit aux traits du méchant qu'on abhorre GRESSET Méchant, IV, 4 trait [1]
J'abhorre le fracas, le bruit, la turbulence REGNARD le Distr. II, 7 turbulence
Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré BOILEAU Art poét. III abhorré, ée
Je hais le monde entier, je m'abhorre moi-même VOLTAIRE Zaïre, v, 6 abhorrer
Pour un de ces tyrans que notre culte abhorre VOLTAIRE Tancr. II, 6 culte
.... Et, changeant la gloire en outrage, T'offrir un triomphe abhorré LAMARTINE Médit. XIX. abhorré, ée
.... Mon coeur, qui s'ignore, Peut-il admettre un Dieu que mon amant abhorre ? VOLTAIRE Zaïre, I, 1 admettre
Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes RACINE ib. II, 5 céleste
Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes RACINE Phèd. II, 5 détester
Et mon coeur qui s'ignore Peut-il admettre un Dieu que mon amant abhorre ? VOLTAIRE Zaïre, I 1 ignorer
Et j'abhorre des noeuds Qui deviendraient sans doute un enfer pour tous deux MOLIÈRE D. Garc. I, 1 enfer
Cet odieux Romain que votre coeur abhorre, Si justement haï, si coupable envers vous VOLTAIRE Brut. III, 5 justement
Dans l'éternel oubli je dormirais encore ; Mes yeux n'auraient pas vu ce faux jour que j'abhorre LAMARTINE Médit. XVIII abhorrer
Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré BOILEAU Art p. III théâtre
Il déteste l'autre, il l'abhorre, parce qu'il y voit tout à la fois et Dieu déshonoré et l'homme perdu BOURDALOUE Pens. t. III, p. 367 abhorrer
Des malheurs qui sont sortis De la boîte de Pandore, Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre, C'est la fourbe, à mon avis LA FONTAINE Fabl. III, 6 fourbe [2]
....Le théâtre abhorré Fut longtemps de la France un plaisir ignoré ; De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première BOILEAU Art p. III monter
Entendons discourir sur les bancs des galères Ce forçat abhorré même de ses confrères ; Il plaint par un arrêt injustement donné L'honneur en sa personne à ramer condamné BOILEAU Épil. X honneur
J'abhorre ces complots de prêtres et de femmes, Ce mélange importun de leurs petites trames, De secrets intérêts, de sourde ambition, De vanité, de fraude et de religion VOLTAIRE Pélopid. III, 3 mélange
.... Oracles que j'abhorre, Sans vos ordres, sans vous, mon fils vivrait encore VOLTAIRE Oed. IV, 1 abhorrer
Vous fuirez le mensonge, vous ne ferez point mourir l'innocent et le juste, parce qu'il abhorre l'impie SACY Bible, Exode, XXIII, 7 impie
Son fils [du chancelier] [était] aussi universellement abhorré qu'il était mathématiquement détestable SAINT-SIMON 301, 168 mathématiquement
Frappe encore, ô douleur, si tu trouves la place ! Frappe ! ce coeur saignant t'abhorre et te rend grâce LAMARTINE Harm. II, 7 saignant, ante
Le schisme de Donat, du temps de saint Augustin, fut cruel ; les prêtres des deux partis armèrent leurs ouailles africaines de massues, attendu que l'Église abhorre le sang VOLTAIRE Pol. et lég. Prix just. et hum. VIII massue
Quand je sens réveiller en moi l'intérêt, la volupté, la sensibilité pour une vaine réputation parmi les sots et les méchants, je me trouve presque semblable à eux, je me fais mon procès, je m'abhorre, et je ne puis me supporter FÉNELON Dial. des morts anc. 17 procès
Que tout ce qu'il abhorre et tout ce qu'il refuit, Si tôt que cette grâce [de Dieu] entre dans la balance, Devient tout ce qu'il aime et tout ce qu'il poursuit CORNEILLE Imit. II, 12 refuir
Un grand aime la Champagne, abhorre la Brie ; il s'enivre de meilleur vin que l'homme du peuple : seule différence que la crapule laisse entre les conditions les plus disproportionnées, entre le seigneur et l'estafier LA BRUYÈRE IX vin
Dans l'éternel oubli j'y dormirais encore [au sein du néant] ; Mes yeux n'auraient pas vu ce faux jour que j'abhorre ; Et dans la longue nuit mon paisible sommeil N'aurait jamais connu ni songes ni réveil LAMARTINE Méd. I, 18 jour